ODACE, une marque remarquable de bijoux éthiques haut de gamme qui nous orne de manière responsable pour enfin oser briller autrement !

Bien plus qu'un ornement ordinaire, le bijou est vecteur d'émotions et de valeur. Et c'est d'autant plus le cas lorsqu'il s'agit d'une enseigne luxueuse de joaillerie proposant des joyaux de hautes manufactures dignes du savoir-faire français ! Pourtant, lorsque l'on se rapproche au plus près de l'univers du luxe, écologie, transparence et éthique ne riment pas forcément avec ce monde teinté de somptuosité. ODACE, Maison de joaillerie fine aborde le bijou avec une approche totalement nouvelle en employant des matières nobles tels que l'or recyclé 18K et des diamants de synthèse. Manon Lanier et César Serruys, les fondateurs de cette joaillerie de luxe nous ouvre les portes de leur Showroom parisien afin de découvrir leur philosophie disruptive à travers une passionnante entrevue...

ODACE, des bijoux fins et luxueux qui cassent les codes de la joaillerie traditionnelle !
crédit photo : @charlesdalia pour Joaillerie ODACE

Le luxe est un monde qui nous fait rêver avec des enseignes offrant de belles manufactures et faisant valoir l'excellent savoir-faire artisanal français. Matières nobles, chefs d'oeuvres, travail de minutie et coûts de l'excellence, accompagnent ce macrocosme le plus souvent inaccessible du Luxe. Cependant, dans un monde où les enjeux d'ordre planétaire incombent notre quotidien, le luxe passe au second plan car il ne remplit que peu de critères pour assurer la préservation de notre Terre. En effet, beaucoup de questions restent en suspension et le flou persiste autour de ce monde prisé comme : Est-ce que les matières premières nobles ont un impact négatif sur l'environnement ? Comment savoir d'où elles viennent ? Le produit fini respecte-t-il les conditions de travail ? Quel est l'impact carbone d'une pièce de luxe ? Aussi légitimes soient-ils, peu de réponses sont apportées à ces questionnements et c'est bien là que réside le problème ! Alors comment s'assurer que notre investissement car un objet de luxe représente un réel financement ne soit pas un facteur néfaste de plus pour notre environnement ? Certaines marques ont trouvé une solution à cela en transposant la transparence tout autant que la qualité et en associant l'innovation ainsi que la tradition artisanale. C'est le cas de ODACE marque de joaillerie de luxe 2.0 qui entre dans l'ère du temps en proposant une collection de bijoux qui casse les codes de la joaillerie traditionnelle en alliant technologie et artisanat. Diamants de synthèse éthiques et or recyclés 18 carats ? Oui, c'est possible et c'est du jamais vu en France !

Finesse, détails et révolution de la joaillerie traditionnelle sont donc à l'ordre du jour avec ODACE, joaillerie novatrice qui sait nous embellir avec ses ornements de luxe sans en impacter notre planète. Diamant et or éthique, audace et élégance sont les lignes directrices de cette enseigne parisienne de joaillerie qui côtoie la Cours du Luxe. Sauf qu'ici tout est clair comme du cristal de roche : pas de méthodes d'extraction douteuses, ni d'exploitation humaine... Les mots d'ordre ? Transparence, qualité et traçabilité ! ODACE, c'est une ode à la nouveauté et aussi au classique où Manon Lanier et César Serruys les fondateurs de cette Maison de joaillerie luxueuse, nous font découvrir la joaillerie autrement à travers cette interview. Une joaillerie disruptive qui a à coeur de changer les mentalités et de nous faire prendre conscience que le luxe est aussi un investissement raisonné acteur de la "consommaction" afin de mieux préserver ce qui nous entoure...

À travers ODACE nous souhaitons montrer qu'une joaillerie plus éthique et responsable peut se construire grâce aux progrès humains et technologiques, tout en préservant nos savoir-faire artisanaux ancestraux.

Manon Lanier et César Serruys, fondateurs de la Joaillerie ODACE

ODACE, de la joaillerie authentique alliant finesse et éco-responsabilité !

La Grande Rêveuse, courbes raffinées et savoir-faire exceptionnel
pour ce bracelet Best-Seller de la maison de Joaillerie ODACE
crédit photo : @charlesdalia pour Joaillerie ODACE

Le diamant, l'éternelle pureté en une pierre

Le diamant, pierre du luxe par excellence, fait rêver et fait briller les yeux de toutes et de tous. Surnommée "Larme des Dieux" par les pharaons ou encore "Fruit des étoiles" par les indiens, la "Reine des gemmes" fascine et obnubile l'homme depuis des millénaires qui la façonne pour faire chatoyer ses reflets purs. Sa dénomination diamant lui vient du latin "diamas" et "antis" signifiant aimant (déformation du terme "adimas") et faisant référence à l'état très solide de la pierre. Repris par l'ancienne langue hellénique "adamas" voulant dire indomptable et donc de "adamastos" désignant le terme inébranlable, le diamant fut initialement appelé adamant et l'adjectif adamantin pour l'évoquer fut également créé. Le carbone (C) est le principal composant physico-chimique du diamant, sauf si il est de couleur avec la présence naturelle d'autres minéraux, de gaz ou d'impuretés lui conférant différentes et rares nuances. Selon la classification morphologique des minéraux établie en 1822 par l'éminent minéralogiste et géologue allemand Friedrich Mohs, cette pierre précieuse appartient au système cristallin cubique mais on peut parfois le retrouver sous la forme d'un octaèdre (solide géométrique à huit faces). Sa dureté est de 10 soit le minéral le plus dur sur l'Échelle de Mohs établie vers 1812 qui caractérise la solidité des pierres du plus tendre (1 pour le talc) au plus dur (10). Employé par le CGPM (Conférence Générale des Poids et Mesures) en 1907, son unité de mesure est le carat métrique (ct) qui équivaut à la masse (1 carat correspond à 200 mg, soit 0,2g). Le terme carat tire son origine de l'arabe "xarūb" et désigne le fruit du caroubier (Ceratonia Siliqua) que l'on utilisait en étalon pour le poids. Sa première extraction date d'environ 30 siècles en Inde et on peut retrouver cette pierre d'exception dans différents types de gisements. En effet, tout d'abord situées dans le manteau lithosphérique, les pipes kimberlitiques (dit gisement primaire) où la "roche mère du diamant" appelé aussi roche diamantifère qui est la kimberlite (minéral ultramafique issu du magma et donc d'anciennes cheminées volcaniques) forme un écrin autour de la pierre éternelle. Les gisements secondaires dits placers alluvionnaires, sont le fruit de l'érosion qui taille les flancs des montagnes par les éléments de la nature et emporte les diamants dans les lits des rivières. Il existe également un autre type de gisement qui est le placer marin où ces joyaux s'invitent dans les océans.

Éclat, pureté, perfection, éternité et rareté lui doit sa réputation valeureuse, et lorsque brut, il vient entre les mains de l'artisan, le diamant suit plusieurs procédés pour lui donner forme. Le clivage le fendra, tandis que le sciage fera naître d'autres diamants, il sera alors frotté contre un autre diamant pour l'arrondir pendant le débrutage et le facettage le parera de milles lumières... Hormis le diamant naturel, qu'est-ce donc le diamant de culture ? Il s'agit d'un diamant créé par l'homme où l'on place du carbone pure dans un incubateur en recréant les conditions naturelles propices à la formation de cette gemme. La culture dure en moyenne 4 à 6 semaines pour obtenir 1 carat de diamant. Après la découverte en 1797 par le chimiste britannique Smithson Tennant que le diamant est une forme cristalline du carbone, il faudra attendre 1954 pour que le tout premier diamant de synthèse soit créé par le physicien américain du nom de Howard Tracy Hall et officiellement reconnu. Ce nouveau diamant commencera ensuite à charmer le monde de la joaillerie vers le milieu des années 90, et y prendra une véritable place vers fin 2010. Il existe à ce jour deux méthodes afin de cultiver un diamant en laboratoire. La première dite CVD (Chemical Vapor Deposition ou Dépôt Chimique en phase de vapeur) permet de faire pousser ce roi des minéraux par couche successive en y plaçant un substrat de diamant dans ce que l'on appelle une chambre où on y injecte des gaz précurseurs (méthane et hydrogène) ; une fois cela mis en place le tout est ionisé avec des rayonnements électromagnétiques se situant entre les ondes infrarouge et radiodiffusion. Les particules chargées en ions et électrons, soit le plasma viennent s'absorber sur le substrat et au fur et à mesure des réactions, le diamant croît et pourra être récupéré après que l'on ait découpé cette pellicule. Quant à la seconde méthode dite HPHT (Haute Pression, Haute Température), elle produit des diamants monocristallins et nanocristallins à partir de carbone pur (soit de substrat de diamant). Le carbone va être soumis à de hautes conditions en termes de pression (58 000 atmosphères) et de température (1 400 °C) pour faire germer le diamant. La technologie n'a donc pas fini de nous surprendre surtout si elle est associée à des démarches fortes et porteuses de valeurs comme la préservation de l'environnement et le respect de l'homme. En effet, le diamant de laboratoire a une empreinte carbone d'environ huit fois moins conséquente que le diamant issu des mines... À méditer !

Le travail minutieux et le savoir-faire artisanal français sont mis à l'honneur au sein de la Joaillerie ODACE
crédit photo : Joaillerie ODACE

L'or, le métal précieux à essence divine

Jaune métallique, aspect brillant, l'or, métal noble fut le fruit de nombreuses quêtes et légendes. Aurum en latin (signifiant également l'aurore de par sa comparaison avec le soleil de couleur jaune) qui a donné l'adjectif aurifère, numéroté 79 et dénommé Au par Jöns Jacob Berzelieus dans la table de Mandeleïev qui classifie les éléments physiques et chimiques composant l'univers ; l'or est incontestablement le métal le plus résistant aux corrosions ainsi qu'à l'oxydation. Son origine serait stellaire dû à l'explosion d'une étoile, il se concentre vers le noyau et est très peu présent dans la croûte terrestre. Catégorisé en termes de systèmes cristallins comme CFC (cubique à face centrée), ce minéral d'une dureté entre 2,5 à 5 fait de lui un métal natif malléable qui donna à son travail le nom d'orfèvrerie. Poussière, paillette, pépite, l'or se retrouve principalement dans les placers alluvionnaires où l'orpaillage est l'exploitation de ses gisements ; et une fois extrait ce métal lourd subit de nombreux traitements qui ont des effets désastreux sur l'environnement. Comme tous matériaux nobles, l'or a aussi sa mesure de pureté en pourcentage qui est le carat à ne pas confondre avec le carat définissant le poids lié aux gemmes. Cette mesure permet donc de considérer la masse pure du métal précieux contenu dans un objet et s'établit de 0 à 24 (valeur absolue de pureté). La masse d'or pur est donc calculée par le nombre de carats / 24 x masse, mais depuis 1995, elle fut remplacée par le titre au millième qui est beaucoup plus simple pour comprendre la concentration du métal dans un artefact. Ainsi, si une bague est composée de 750 millièmes, cela équivaut à 75% d'or soit 18 carats.

Les poinçons liés au carat des métaux sont donc des réglementations permettant leurs identifications (poinçon de jurande, de charge, de décharge, d'orfèvre, de titre, de responsabilité et de garantie). La garantie des titres des ouvrages apparut en 1272 par la Charte Parisienne des Orfèvres, la réforme Colbert en 1674 permet de mieux contrôler les ouvrages avec quatre poinçons et le 10 mai 1838 après de nombreuses réformes, les poinçons modernes pour l'or à l'instar de l'argent rentrèrent en vigueur. On retrouve donc en France l'Hippocampe (24K), pour le 22K le Coq Premier Titre (1) et la Tête d'aigle 1, pour l'or 18 carats une Tête d'Aigle (un Coq 3, une Tête d'Aigle 3, un Hibou ou une Tête de Cheval). Une coquille Saint-Jacques pour l'or 14 carats, pour l'or 12K ou mixte avec or et argent nommé ArgOr (Tête d'Aigle et Tête de Sanglier), un Trèfle pour le 9 carats et le ET rare pour les bijoux contenant moins de 9 carats. À l'international, à l'exception de la France, on retrouvera le poinçon international Or 750 18 carats dans un losange pour un bijou. Ainsi en joaillerie, on trouve différents types d'or que sont les alliages artificiels et conférant des teintes esthétiques à chaque pièce. L'or jaune 18 carats se compose de 75% d'or, de 12,5% d'argent et de 12,5% de cuivre ; tandis que l'or gris possède une concentration 75% d'or et de 25% de palladium (et anciennement de nickel à 25% mais retiré pour cause d'allergie). L'or blanc souffrant de confusions avec l'or gris se compose quant à lui de 75% d'or, de 19% de cuivre et d'argent à 5%. L'Everose ou or rose développé par Rolex contient 76% d'or, 22% de cuivre et 2% de titane, en comparaison au plus vif or rouge avec la présence de 25% de cuivre en plus de l'or (75%). L'or vert est un alliage d'argent et d'or et enfin l'or bleu est le résultat d'une association entre l'or et le fer (25%), qui par procédé thermique des oxydes ferreux donne cette nuance bleutée à l'or... Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme avec l'or recyclé qui est une alternative écologique et responsable à l'extraction aurifère. Recyclable à l'infini, l'or présente un avantage considérable dans la joaillerie : il est récupéré à partir d'objets ou de bijoux anciens, puis fondu et remodelé. Plus sain pour la planète et pour l'homme, l'or recyclé devient éthique et est tout autant qualitatif. Il préserve la planète des déchets miniers, évite le gaspillage de l'eau et le déversement de mercure dans la nature... Une solution adéquate qui répond à l'exigence des consommateurs d'aujourd'hui et aux enjeux actuels !

Féminine et haute élégance avec la Collection Onde Sensuelle signée ODACE
crédit photo : Joaillerie ODACE

Manon Lanier et César Serruys forment un couple soudé, qui, depuis 14 ans avance main dans la main en explorant le monde, rêvant d'entreprendre et d'innover ensemble. Déjà très jeunes sur les bancs de l'école, faire de petits croquis et rêver de créer leur propre marque les interpellaient. Leur amour pour les belles choses, l'art de vivre à la française ainsi que le savoir-faire artisanal français les a naturellement tournés vers l'univers du luxe. Complémentarité des parcours et tous deux sortis diplômés de grandes école de commerce (INSEEC Grande École à Bordeaux pour César et Toulouse Business School à Toulouse pour Manon), ce couple vit plus qu'une évidence dans la création de leur future Maison de joaillerie fine ! Plus porté par la fibre commerciale, César se dirigea vers l'univers luxueux des vins et spiritueux en tant qu'acheteur en France et passa responsable de zone à l'étranger. Quant à Manon, ayant un focus très "produit", elle se tourna vers l'univers de la mode, de la joaillerie et de l'horlogerie en travaillant pour de grandes Maisons françaises de luxe, puis pour un fabricant de bijoux à l'étranger. Leur soif de découvertes leur ont fait voyager et c'est ensemble qu'ils ont vécu un an en Australie puis deux ans à New-York. Ce qui les anime au quotidien ? Sortir de leur zone de confort, se lancer des défis, faire des rencontres, mûrir, s'enrichir et s'ouvrir au monde, mais surtout apprendre ! Ces aspirations irrépressibles de découvertes et d'audace dont font preuve Manon Lanier et César Serruys leur donnèrent l'envie de lancer en mai 2022 leur maison de joaillerie nouvelle génération qui réinvente les codes de la joaillerie en innovant avec des matériaux nobles tels que l'or recyclé 18K et le diamant de synthèse. Une première en France où ODACE a su recréer l'élégance avec ses lignes d'ornements luxueux aux courbes authentiques...

César Serruys et Manon Lanier, le couple fondateur de la Joaillerie ODACE
crédit photo : Joaillerie ODACE

MilkyAway : Entre tradition et révolution de la bijouterie, votre joaillerie casse les codes de manière disruptive du monde des bijoux de luxe. Des manufactures insolites et élégantes qui font de vous également une marque d'orfèvrerie haut de gamme 2.0. Comment avez-vous eu l'idée de créer votre Joaillerie ODACE et d'où vient le nom intrépide de votre marque ?

Manon Lanier & César Serruys : La joaillerie est un univers fascinant que j'ai eu la chance de découvrir à travers mon parcours professionnel. Mais loin des vitrines de rêve de la place Vendôme, j'ai aussi vu l'envers du décor. C'est une industrie qui manque crucialement de transparence sur son impact écologique, sur l'origine des pierres précieuses et leurs conditions d'extraction. Au final, c'est un univers qui n'est plus aligné avec l'évolution du monde et des attentes des jeunes générations. Et puis un jour, alors que nous étions installés à New-York avec César, mon fiancé, nous avons découvert l'existence d'un laboratoire américain qui fait "pousser" des diamants. Ça a été un déclic, car pour nous c'est l'avenir de la joaillerie ! Complètement fascinés nous avons décidé de rentrer en France pour créer ODACE : la joaillerie nouvelle génération, 100% Made in France et conçue à partir d'or recyclé 18 carats et de diamants cultivés en laboratoire. Bousculer les codes de la joaillerie traditionnelle et faire connaître ce "diamant nouveau", c'est un pari audacieux ! C'est tout naturellement que nous est donc venu le nom "ODACE". D'autant plus que oser et faire preuve d'audace fait partie de notre philosophie de vie et des valeurs que nous souhaitons transmettre à travers notre Maison de joaillerie. Le "O" est symbolique. Il rappelle la première lettre de notre slogan "Oser briller autrement" et les courbes arrondies et circulaires de nos pièces de joaillerie. Il fait écho également au lien d'amour infiniment grand qui nous lie, et qui se dégage instantanément lorsqu'on offre ou transmet un bijou précieux.

MilkyAway : ODACE se construit autour du diamant synthétique et de l'or recyclé 18K pour créer des bijoux d'une finesse sans précédent. Comment avez-vous découvert le diamant de synthèse et qu'est-ce qui vous a fasciné dans cette matière noble qui orne vos lignes de bijoux ? Pourquoi utiliser de l'or recyclé 18K contrairement aux autres enseignes de bijoux ?

Manon Lanier & César Serruys : Notre mission à travers ODACE c'est de réinscrire la joaillerie dans l'ère du temps en proposant une joaillerie plus éthique, plus écologique et plus innovante. Une joaillerie qui ne s'adresse pas uniquement aux plus de 40 ans, mais qui séduit aussi les jeunes générations, dont nous faisons partie. Et ça aujourd'hui c'est possible grâce à l'innovation du diamant cultivé en laboratoire ! Il y a encore deux ans, nous ne connaissions pas ce "diamant nouveau". C'est à New York où nous avons vécu avec César que nous avons découvert un laboratoire qui "fait pousser" les diamants, et cela nous a tout de suite passionné ! Ce qui est fascinant, c'est qu'il s'agit d'un vrai diamant, et non d'une imitation. Il présente exactement les mêmes propriétés physiques, chimiques et esthétiques que le diamant de mine. Un gemmologue, à l'oeil nu ou au microscope, ne peut pas les différencier. C'est un diamant ! Leur seule différence est leur origine : l'un est extrait d'une mine, l'autre est créé dans un laboratoire high tech par l'homme. Le diamant cultivé en laboratoire est aujourd'hui le seul diamant traçable conçu dans le respect des hommes et de notre planète. Parce que nous souhaitons à tout prix éviter l'extraction minière qui est une catastrophe écologique, nous avons également fait le choix de l'or recyclé 18 carats provenant d'anciens bijoux et composants électroniques. Des études montrent qu'il existe plus d'or à la surface de la Terre qu'en profondeur. Pourquoi continuer d'en extraire alors que l'or peut se fondre et se remodeler à l'infini ?

MilkyAway : Une mode plus durable avec des bijoux dans l'ère du temps entre innovation et intemporalité, mais les enjeux d'ordre planétaire viennent aussi donner du fil à retordre en termes de ressources aux marques. Quels sont mes avantages du diamant de synthèse puis de l'or recyclé à l'échelle économique, écologique et éthique ?

Manon Lanier & César Serruys : La joaillerie est un univers fascinant qui fait rêver tout le monde, mais qui peine à se moderniser et dont on connaît les nombreuses dérives, comme : l'épuisement des ressources de la planète, la surexploitation des êtres humains ou encore la pollution des eaux et des sols. Le diamant cultivé en laboratoire est une solution innovante face aux dérives de cette industrie. C'est un diamant plus écologique : pas de trou dans la terre, de déforestation, de pollution des eaux et des sols. C'est un diamant traçable conçu dans le respect des hommes : pas de doute, on sait de quel laboratoire nos diamants proviennent, et dans quelles conditions ils ont été créés. Enfin, c'est un diamant plus accessible : il est en moyenne 50% moins cher que le diamant de mine grâce à la suppression de tous les intermédiaires entre la mine et le joailler. Nous sourçons nos diamants directement aux laboratoires ! Pour l'or, nous avons fait le choix de l'or recyclé, afin d'éviter l'extraction aurifère qui  cause également des dommages irréparables sur la planète et les populations : utilisation de cyanure et mercure hautement toxiques, gaspillage de quantités astronomiques d'eau, travail des enfants, contrebande... Au-delà des matériaux innovants que nous utilisons, nous sommes fiers chez ODACE de fabriquer tous nos bijoux à la main en France, et sur commande. Cela s'inscrit naturellement dans notre démarche éthique et environnementale. Fabriquer localement le strict nécessaire, préserver et promouvoir nos savoir-faire joaillers français d'exception, c'est ainsi également que nous nous engageons pour une joaillerie plus durable.

MilkyAway : Quelles sont les valeurs que vous souhaitez transmettre dans vos différentes collections d'ornements de luxe ? Et que souhaitez-vous dire aux personnes portant vos bijoux ?

Manon Lanier & César Serruys : À travers ODACE nous souhaitons montrer qu'une joaillerie plus éthique et responsable peut se construire grâce aux progrès humains et technologiques, tout en préservant nos savoir-faire artisanaux ancestraux. Nous pensons que notre génération fait face à un défi important et que tous les secteurs d'activité doivent se moderniser pour répondre à l'enjeu écologique et aux nouvelles attentes des consommateurs, y compris la joaillerie. D'autant plus qu'un bijou en or est un objet luxueux qui marque un moment fort de notre vie, que l'on garde toute une vie et qui se transmet : on en est toujours plus fier lorsqu'il est porteur de valeurs. L'éthique et la durabilité environnementale, le souci de transparence et la préservation de nos savoir-faire artisanaux français font partie des valeurs phares et préoccupations majeures de notre Maison. Nous tenons également à être une Maison plus "accessible" à travers des prix justes et une image de marque jeune, fraîche et chaleureuse. À tous les Odac-ieux et Odac-ieuses qui comme nous, "osent briller autrement", et nous font déjà confiance, nous aimerions simplement leur dire merci et à quel point nous sommes fiers de les voir toujours plus nombreux participer à la construction d'un avenir plus durable et éthique !

MilkyAway : De magnifiques lignes enchanteresses allant de bagues aux boucles d'oreilles comptant pas moins de 17 pièces. Avez-vous d'autres idées de types de bijoux ou de collections oniriques? Allez-vous faire une gamme de bijoux pour homme ?

Manon Lanier & César Serruys : Nous avons lancé notre première collection Onde Sensuelle en mai 2022. Pour cette première collection, nous nous sommes inspirés de la beauté de la nature, plus particulièrement des ondes qui peuvent apparaître à la surface de l'eau, et de leur côté très hypnotisant. C'est une collection aux lignes arrondies, qui invite à la rêverie et au jeu de séduction. Il est vrai que ces premières pièces de la joaillerie dégagent beaucoup de féminité par leurs courbes et leurs finesses. Nous souhaitons par la suite développer une autre gamme plus mixte. Dans les grands projets que nous menons actuellement, nous travaillons sur le développement d'une gamme mariage (bagues de fiançailles et alliances), et d'une petite collection de piercings pour habiller l'oreille. Ce que nous aimons dans l'univers de la joaillerie fine et haute joaillerie, c'est que nous créons des pièces intemporelles qui ne suivent pas nécessairement les modes et tendances du moment. Il n'y a pas de rythme effréné de renouvellement permanent de collections. En joaillerie nous travaillons à notre rythme et laissons énormément de place à la créativité et à la personnalisation. Nous créons des bijoux qui s'inscrivent dans le temps et qui se transmettent de générations en générations.

MilkyAway :  Beaucoup  de marques de bijoux de luxe procèdent à des stratégies de communication et de marketing peu scrupuleuses en se disant éthiques et "justifiant" d'un prix faramineux pour leurs ornements. Avez-vous des conseils à suggérer pour investir de manière sereine et consciente dans un bijou luxueux sans être dans un quelconque regret ?

Manon Lanier & César Serruys : En effet, en travaillant dans l'univers du bijou avant de lancer ODACE, j'ai été confrontée à la réalité de l'industrie joaillère : opacité et manque crucial d'initiatives éthiques et responsables. Le consommateur final ne sait souvent rien (ou trop peu) sur l'origine des matériaux, le pays de fabrication du bijou, les standards de qualité de l'or allant de l'or 18 carats, 14 carats, 9 carats ou encore le "plaqué à l'or fin 18 carats", sans parler des différentes qualités des pierres précieuses. Les marques créent la confusion et tout le monde s'y perd. C'est d'ailleurs ce constat qui nous a poussé à créer ODACE avec un souci de transparence particulièrement élevé et une exigence de qualité irréprochable. Je conseillerais à tous ceux qui souhaitent acquérir une pièce de joaillerie de luxe de faire une petite étude comparative du marché, en se posant les trois questions suivantes :

1) En quoi le bijou est-il conçu ? Quel métal précieux et quel alliage ? Si le bijou est en or par exemple, plus la quantité d'or pur présente dans le bijou sera élevée, plus il aura de la valeur et sera durable. Quelle qualité de pierre précieuse ? Attention, un diamant d'un même poids peu varier du simple au x10 selon sa qualité évaluée sur 4 critères que sont les 4C (Carat pour le poids, Clarity pour la pureté, Color pour la couleur et Cut pour la taille, N.D.L.R.).

2) Où le bijou est-il conçu ? Peu de Maisons continuent à confectionner leurs bijoux en France. Parce que, il faut l'avouer, c'est coûteux et le savoir-faire s'exile petit à petit à l'étranger, au Portugal, en Italie et surtout en Asie. Un bijou Made in France pour une marque française s'inscrivant dans une démarche responsable est un gage de qualité et justifiera donc un prix plus élevé.

3) Le bijou est-il conçu en série limitée / à l'unité ou provient-il d'une grande série ? Un bijou fabriqué à l'unité à la commande ou en série limitée s'inscrit dans une démarche responsable et justifiera un prix plus élevé.

Enfin, un bijou c'est aussi une émotion et une histoire personnelle à raconter, et cela n'a pas de prix !

Délicates, intemporelles et authentiques, ces charmants bijoux ornent à merveille nos oreilles !
crédit photo : @charlesdalia pour Joaillerie ODACE

Insolite, ODACE se démarque de par sa ligne de joaillerie fine et éblouissante, des bijoux authentiques habillant les mains jusqu'aux oreilles de bagues, bracelets et boucles d'oreilles. La joaillerie ou l'art de façonner de magnifiques ornements fascine l'homme depuis la nuit des temps, et c'est entre modernisme et tradition que cette joaillerie de luxe fait cohabiter l'éthique et l'éco-responsabilité. ODACE ce ne sont pas que des bijoux, c'est aussi un art de vivre avec une démarche plus responsable qui s'inscrit dans le luxe et l'avenir. Alors prête pour #oserbrillerautrement ? Si vous souhaitez découvrir leur univers plus amplement, sachez que vous pouvez prendre rendez-vous dans leur joli écrin cosy situé rue Choiseul à Paris 2 - métro Opéra ou Quatre Septembre. Pour ma part, j'ai vraiment hâte de rencontrer les fondateurs prochainement à leur Showroom afin de voir de mes propres yeux leurs merveilles éthiques et de vous les faire partager !

Je tiens à remercier du fond du coeur les fondateurs Manon Lanier et César Serruys pour leur grande confiance ainsi que de m'avoir accordé du temps pour cette superbe interview afin de vous faire partager leur belle Maison de joaillerie qu'est ODACE. Je suis tellement reconnaissante et honorée de vous faire découvrir leurs valeurs et leur philosophie visionnaire à travers leur univers de fine joaillerie. ODACE est bien plus qu'une marque de joaillerie de luxe car dès le départ leur manifeste participe à l'économie circulaire, à la perpétuation du savoir-faire artisanal somptueux français et à une éthique solide. Pour moi, c'est du jamais vu en France surtout dans les marques de luxe où il est dur de faire cohabiter écologie, humain et économie bienveillante. Souvenez-vous bien de leur nom car cette enseigne de luxe de joyaux intemporels va marquer bien des esprits ! Pour découvrir les actualités ainsi que leurs magnifiques lignes de bijoux éthiques, n'hésitez pas à les suivre sur leur Instagram® @odace.co ainsi que sur leur page Facebook® @odace.co.

Connaissez-vous cette authentique marque de joaillerie qu'est ODACE ?

Que pensez-vous de ces innovations éthiques concernant le diamant de synthèse et l'or recyclé ?

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